Interview

Écrivant pour les autres pendant de nombreuses années, Gwenaëlle Le Goff Viard avait un profond sentiment d’imposture pour se lancer en tant qu’écrivaine.

Après plusieurs concours de nouvelles, des masterclass et des formations sur les techniques d’écriture, elle était enfin prête à croire en elle.

Aujourd’hui, Gwenaëlle est auto-éditrice, sans se limiter à aucun genre littéraire.

Comment a-t-elle connu cette évolution ? Je vous laisse la découvrir en cliquant ci-après :

Extraits

Delphine Bourbon : Vos écrits sont très éclectiques. Quelles en sont les raisons ?

GLGV : Comme pour la lecture, je n’ai jamais eu l’envie de me limiter à un unique genre littéraire, même si j’ai malgré tout une préférence pour le thriller.

En fait, je crois que ce qui compte pour moi, c’est d’écrire. Et d’être moi-même, authentique, à travers mes textes. Cela peut être déroutant pour le lecteur, mais si mes écrits sont éclectiques, ils correspondent à différentes périodes de ma vie et à ce que j’avais à transmettre à ces moments-là. J’ai d’ailleurs fait mienne cette citation : « on ne peut écrire bien que si l’on écrit vrai »… Je sais malgré tout que tel ou tel genre, telle ou telle histoire ne plairont pas à tout le monde, et c’est parfait !

Lorsque j’ai écrit mes poèmes et chansons (qui ont fait l’objet d’un recueil par la suite, Dans nos regards oubliés), j’avais 18/20 ans, et c’était le style d’écriture qui me correspondait à cette époque. Par la suite, écrire des nouvelles a été très formateur. Et j’avais « besoin » de plonger dans ces tranches de vie, avec un peu de romance et/ou de magie. Mon premier roman Le Miroir du passé est un suspense où se mêlent secrets de famille et un soupçon de romance. Cette histoire a pris naissance en moi et je l’ai couchée sur le papier comme une évidence.

Mon dernier roman Innocences sacrifiées, comme les prochains, est sans doute beaucoup plus noir et dans la veine des thrillers. J’y dénonce des faits extrêmement violents et pourtant bien réels. C’est ce qui résonne en moi actuellement. Je ne peux fermer les yeux et me taire sur des sujets qui ne méritent pas de rester cachés. Je ne me vois cependant pas me lancer dans un essai par exemple. J’aime raconter des histoires et c’est une façon pour moi de passer des messages. Alors je mets ma plume au service de ces vérités qu’il faut mettre en lumière… Ce qui me tient à cœur, c’est de pouvoir transmettre un message à travers mes romans. Et si cela permet ne serait-ce qu’à une seule personne d’ouvrir les yeux, alors c’est gagné…

DB : De quoi parlera votre prochain livre ?

GLGV : Dans la lignée d’Innocences sacrifiées (qui aborde la pédocriminalité), mon prochain roman sera en réalité une série (deux ou trois tomes en prévision), toujours dans le genre du thriller, qui portera sur les essais médicaux réalisés depuis des décennies sur des cobayes humains (non consentants, bien sûr), notamment dans des pays dits « sous-développés ». Le premier tome devrait voir le jour fin 2023. Je suis également en train de travailler sur un nouveau livre offert lors de l’inscription à mon emailing. Celui que je propose actuellement regroupe trois nouvelles que j’aime beaucoup, mais qui ne correspondent plus à ce que j’écris désormais. Je vais donc proposer une novella qui sera un préquel d’Innocences sacrifiées et d’Inutiles (ma nouvelle série à venir), et qui aura pour thème les avortements et les stérilisations forcées dans le monde, en lien avec le funeste rapport Kissinger. La sortie de Mutilées (le préquel en question) est prévue pour septembre 2023. Je l’offrirai en avant-première à tous les lecteurs déjà inscrits à mon emailing et il sera désormais le cadeau de bienvenue pour les nouveaux lecteurs qui s’inscriront par la suite.

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